M. Katumbi affirme qu'il va arriver vendredi matin à l'aéroport de Lubumbashi pour déposer sa candidature à l'élection présidentielle en RDC. Le ministère des Transports affirme qu'il a reçu une demande d'autorisation d'atterrir, mais la réponse n'est pas encore parvenue à l'entourage de Katumbi.
"Nous sommes allés sensibiliser Mme Leila Zerrougui des risques sécuritaires qui entourent le processus des élections dans la perspective du retour de Moïse Katumbi et à la lumière des péripéties du retour hier de Jean-Pierre Bemba", a déclaré Delly Sesanga, secrétaire général de la plateforme électorale pro-Katumbi Ensemble.
"Il y a des risques de dégradations qui mettraient en situation périlleuse des civils et des acteurs politiques comme Katumbi", a-t-il ajouté.
"Cette rencontre entre dans le cadre des bons offices de la Monusco", a déclaré Florence Marchal, porte-parole de la Monusco, ajoutant que "la Monusco n'a pas pour mission d'assurer la protection des personnalités".
"Nous avons entendu parler d'un mandat de prise de corps émis par le parquet contre Katumbi. Mais ce serait de l'arbitraire comme on en a l'habitude depuis un temps dans notre pays", a déclaré Me Joseph Mukendi, avocat de M. Katumbi.
"Tout ça vise à l'empêcher de déposer sa candidature", a-t-il indiqué.
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Ex-proche du président Kabila passé à l'opposition en 2015, M. Katumbi a été condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière.
Il est également poursuivi pour recrutement de mercenaires (procès renvoyé au 10 octobre).
"Des farces judiciaires", a déclaré récemment son avocat parisien Éric Dupond-Moretti, qui balaie aussi une troisième accusation (la nationalité italienne), concluant que "rien n'interdit qu'il rentre en RDC."
Avec AFP