"L'Allemagne veut empêcher ou retarder les réunifications familiales et laisse nos familles divisées", a déclaré à l'AFP Shaker Khalil, l'un des organisateurs de la manifestation.
"Actuellement, 70 dossiers de départ sont acceptés par mois alors qu'il en faudrait au moins le triple", a ajouté ce réfugié installé dans le camp de Ritsona, près d'Athènes.
Des familles irakiennes, afghanes et kurdes ont également participé à la manifestation. Les manifestants, surtout des femmes et des enfants, brandissaient des banderoles sur lesquelles était inscrit en anglais "The right to reunite is not a crime" (le droit de regroupement n'est pas un crime) ou "No more waiting" (On ne peut plus attendre).
Quatre organisateurs ont demandé à rencontrer un interlocuteur de l'ambassade pour lui délivrer une liste des demandes de regroupement familial considérées, selon eux, comme "urgentes car il s'agit de réfugiés malades ou mineurs".
Mais la police a empêché leur entrée dans le bâtiment.
La Grèce compte environ 60.000 réfugiés, pour la majorité Syriens ou Afghans, bloqués dans des camps depuis la fermeture de la route des Balkans et le pacte UE-Turquie de mars 2016.
Ce pacte répartit les demandeurs d'asile dans l'Union européenne (UE) mais à un rythme très lent, selon de nombreuses ONG de défense des réfugiés, en raison de la réticence de certains pays membres.
Avec AFP