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Deux gendarmes tués dans le nord-ouest au Cameroun


 Les gendarmes camerounais déployés à Douala pour empêcher une manifestation du Social democratic front, sur le fédéralisme au Cameroun, le 4 mars 2017. (VOA/Emmanuel Ntap)
Les gendarmes camerounais déployés à Douala pour empêcher une manifestation du Social democratic front, sur le fédéralisme au Cameroun, le 4 mars 2017. (VOA/Emmanuel Ntap)

Deux gendarmes camerounais ont succombé à leurs blessures jeudi, après une attaque dans le nord-ouest anglophone du Cameroun imputée à des séparatistes.

"Des séparatistes armés ont attaqué ce matin (jeudi) un check-point" tenu par des gendarme dans la localité de Bingo (nord-ouest), a affirmé une source proche de l'armée jointe dans la région.

"Deux gendarmes blessés ont succombé à leurs blessures après avoir été transportés à l'hôpital", a-t-elle ajouté. L'information a été confirmée à l'AFP par une source proche des services de sécurité.

>> Lire aussi : Au moins 47 sécessionnistes anglophones extradés du Nigeria vers le Cameroun

Il s'agit des premiers militaires tués en zone anglophone depuis l'extradition depuis le Nigeria vers le Cameroun de 47 séparatistes, dont le "président" autoproclamé du mouvement séparatiste, Sisiku Ayuk Tabe.

>> Lire aussi : Au moins un gendarme tué dans le nord-ouest anglophone au Cameroun

"Beaucoup de gens (en région anglophone) veulent une réponse militaire (à l'extradition), certains appellent à la guerre, le risque que (la crise) escalade en une guerre civile est inquiétant", avait réagi à l'AFP un responsable séparatiste mardi.

"L'enlèvement (d'Ayuk Tabe) est de l'essence ajoutée sur le feu de la révolution", avait de son côté mis en garde Chris Anu à l'AFP, un membre du "gouvernement" autoproclamé d'Ambazonie.

Depuis lundi, des avocats camerounais essayent en vain de rencontrer les séparatistes extradés à Yaoundé.

Avec AFP

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