Le porte-parole des forces armées Tamer al-Rifai a indiqué dans un communiqué que deux jihadistes "très dangereux" avaient péri lors d'un "échange de tirs" avec les forces armées dans une exploitation agricole dans la province du Nord-Sinaï.
Des armes, des munitions et des talkies-walkies ont été retrouvés sur place, selon le bref communiqué.
M. Rifai avait fait état jeudi d'un attentat ayant visé un véhicule blindé de l'armée à Bir al-Abd, une ville dans la même province. Il avait affirmé que dix soldats, dont un officier, avaient été "tués ou blessés".
Il n'a pas donné davantage de précisions sur le bilan vendredi dans son communiqué.
Pour l'heure, aucun groupe n'a revendiqué l'attaque.
Les forces de sécurité s'efforcent depuis des années de contenir l'insurrection dans le Sinaï, à laquelle prend part un groupe local affilié à l'organisation Etat islamique (EI). L'insurrection s'est intensifiée après l'éviction par l'armée, en 2013, du président islamiste Mohamed Morsi à la suite d'importantes manifestations.
L'armée a lancé en février 2018 une vaste opération "antiterroriste" dans la région mais aussi dans certaines parties du désert occidental, entre la vallée du Nil et la frontière avec la Libye.
Depuis son lancement, plus de 800 jihadistes présumés ainsi que près de 70 militaires ont été tués dans des affrontements, selon les chiffres officiels. Aucun bilan vérifié de source indépendante n'est cependant disponible et la région est largement interdite aux journalistes.