"Au cours de la nuit de samedi à dimanche, les postes de police et de gendarmerie de Comin-Yanga, dans la province du Koulpélogo, dans la région du centre-est, ont été attaqués de façon simultanée par des individus armés non identifiés", a annoncé le gouverneur de la région du centre-est, Antoine Ouédraogo.
"Au cours de cette attaque, un assaillant a été abattu dans la cour du commissariat et un policier blessé légèrement au pied", a-t-il précisé, saluant la "vaillance avec laquelle les forces de sécurité se sont défendues".
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"Au cours de la même nuit, un policier a perdu la vie suite à une attaque armée perpétrée contre le poste de contrôle de l'Office national de la sécurité routière (Onaser) de Tindangou, dans la province de la Kompienga, région de l'Est", a annoncé la direction générale de la police dans un communiqué.
Cette double attaque a été perpétrée par "une dizaine d'assaillants qui seraient venus à pied, en provenance d'une forêt séparant les régions du centre-est et de l'Est", a indiqué M. Ouédraogo. Les forces de sécurité ont entrepris de ratisser la zone.
Longtemps épargné par les groupes armés actifs au Sahel, le Burkina Faso est confronté depuis trois ans à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières dans le nord du pays.
Ces attaques se sont étendues à d’autres régions dont celle de l'Est, frontalière du Togo et du Bénin où sévissent également des bandits armés et des contrebandiers.
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A la mi-mars, un garde forestier a été tué dans l’attaque d’un poste dans cette zone par des hommes armés soupçonnés d’appartenir à la mouvance jihadiste.
Un mois plus tôt, un policier avait également été tué et deux blessés dans une attaque à Natiaboani, toujours dans l’est du pays.
Ces derniers mois, plusieurs centaines de personnes avaient été interpellées et des engins explosifs neutralisés au cours d'opérations de ratissage dans les régions de l’Est et du nord du Burkina Faso en proie à ces attaques jihadistes.
Avec AFP