Le premier cas de ce virus transmis par le moustique, recensé il y deux mois, impliquait un Français qui était en transit à travers le pays, a révélé dimanche à la télévision publique (TPA) un responsable du ministère de la Santé.
Ce Français est depuis rentré dans son pays, a précisé Eusebio Manuel, le chef du département d'hygiène et de surveillance épidémiologique du ministère, sans plus de détail.
"Le deuxième cas concerne un patient angolais qui habite à Luanda. Il a été diagnostiqué la semaine dernière", a ajouté M. Manuel, précisant qu'il était toujours hospitalisé dimanche dans la capitale angolaise dans un état qu'il n'a pas révélé.
Depuis 2015, 73 pays sont touchés par le zika, surtout en Amérique latine --en particulier le Brésil-- et dans les Caraïbes.
Le virus se transmet par la piqûre du moustique Aedes aegypti mais aussi par voie sexuelle. Il est à l'origine de problèmes neurologiques chez les adultes mais aussi de malformations congénitales comme la microcéphalie, observée chez les foetus et les bébés nés de mères infectées.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé le 18 novembre dernier que le zika n'était plus "une urgence de santé publique de portée mondiale", suscitant l'inquiétude dans les régions les plus concernées.
Le ministère angolais de la Santé a annoncé un renforcement de ses mesures de surveillance épidémiologique et incité la population à redoubler de vigilance contre le virus.
L'Angola fait partie des pays à risques en matière de fièvre jaune, de dengue ou de paludisme, également transmis par le moustique.
Avec AFP