Un Français de 22 ans a été tué lors de cette rixe au sein du foyer de jeunes déshérités de Divion, près de Calais d'où de nombreux migrants tentent de gagner la Grande-Bretagne.
"A l'issue des défèrements des trois personnes mises en cause, les deux premières ont été mises en examen des chefs de meurtre ainsi que de violences en réunion et placées en détention provisoire", a indiqué le parquet dans un communiqué transmis à l'AFP.
Un troisième Soudanais a été placé sous le statut de témoin assisté, faute "d'indices suffisamment graves ou concordants permettant de l'impliquer véritablement dans ces faits".
Les autorités avaient dans un premier temps indiqué que la victime avait été poignardée dans le coeur mais une autopsie doit élucider les causes exactes de sa mort, consécutive à une violente altercation au sujet d'une jeune femme, selon les premiers éléments de l'enquête divulgués par le parquet samedi.
"A ce stade, si (la présence des trois Soudanais) sur les lieux et leur participation à l'altercation est établie, aucune certitude ne permet de déterminer celui qui est à l'origine du décès de la victime", a aussi indiqué le parquet.
Un Français, également placé en garde à vue, a été mis hors de cause et libéré samedi.
Avec AFP