Après la grève de l'union des syndicats du Tchad et celle du syndicat des enseignants du Tchad section de N'Djamena, le syndicat national des formateurs de métier appelle ses militants à observer un arrêt de travail pour revendiquer le paiement intégral de salaire des mois de juillet et août.
Le SYNECS (syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur) observe également une grève sèche dans toutes les institutions universitaires du pays pour exiger du gouvernement l'annulation pure et simplement des mesures tendant à geler leurs primes et indemnités à cause de la conjoncture économique.
Le SYNECS qualifie cette mesure d'anti-sociale, impopulaire, et irréfléchie de la part du gouvernement.
Ses appels à la grève font partie d'une longue suite de contestations. En juillet, dernier, l'Union des syndicats tchadiens (UST) avait lancé "un arrêt de travail dès mardi dans tout le secteur public avec un service minimum dans les hôpitaux" pour cause de salaires de juin impayés.
André Kodmadjingar, à N'Djamena