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Deuxième anniversaire de l’élection de Touadéra à la tête de la Centrafrique


Le président Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, à Bangui, 30 mars 2018. (VOA/Freeman Sipila)
Le président Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, à Bangui, 30 mars 2018. (VOA/Freeman Sipila)

Les Centrafricains célèbrent le deuxième anniversaire de l’élection de Faustin-Archange Touadéra alors que 70% du pays est encore sous contrôle des bandes armées et  en proie aux violences.

Une célébration en grande pompe pour ses partisans, considérée comme un gaspillage d'argent par l'opposition.

Deux ans au pouvoir pour quel bilan?

>> Lire aussi : Première année de présidence pour Touadéra en Centrafrique

Elu à l'issue des élections jugées crédibles et démocratiques marquant la fin d'une transition politique de trois ans, M. Touadéra a officiellement prêté serment le 30 mars 2016.

Le président Faustin Archange Touadera de la Centrafrique, à Bangui, 30 mars 2018. (VOA/Freeman Sipila)
Le président Faustin Archange Touadera de la Centrafrique, à Bangui, 30 mars 2018. (VOA/Freeman Sipila)

Dès sa prise de fonction, le président élu parmi une trentaine de concurrents, s'est engagé entre autres à ramener la sécurité, promouvoir l'économie, garantir la santé des Centrafricains et rehausser le niveau de l'éducation.

Après deux ans au pouvoir à Bangui, Faustin- Archange Touadéra dresse un bilan à mi-parcours.

Bilan positif ou insatisfaisant ? Dans les rues, les réactions des Banguissois divergent.

>> Lire aussi : Touadéra a prêté serment à Bangui

Les "Touadérateurs", appellation des partisans du président Touadéra, célèbrent cet anniversaire en grande pompe à Bangui et dans certaines régions du pays.

Mais Anicet Georges Dologuele, chef de file de l'opposition et candidat malheureux à la présidentielle de 2016, s'interroge.

Après deux années passées à la tête de la RCA, M. Touadéra (ou FAT comme l’appellent ses partisans) n'arrive pas encore à asseoir la sécurité promise aux Centrafricains.

>> Lire aussi : Touadéra a du pain sur la planche

Plus de 70% du pays est contrôlé par des groupes armés ex-séléka ou anti-balaka.

Au cœur de la capitale, des groupes armés dictent encore leurs lois aux habitants de Pk5, le grand quartier musulman de Bangui.

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