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Deuxième nuit de violences en région parisienne après la mort d'un homme arrêté par la police


Le président français François Hollande et son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie d'hommage au policier Jean-Baptiste Salvaing et sa femme, agent administratif Jessica Schneider, tués à coup de couteau par Larossi Abballa, à P
Le président français François Hollande et son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve lors de la cérémonie d'hommage au policier Jean-Baptiste Salvaing et sa femme, agent administratif Jessica Schneider, tués à coup de couteau par Larossi Abballa, à P

Des violences ont éclaté dans une banlieue au nord de Paris pour la deuxième nuit consécutive, donnant lieu à huit interpellations, après la mort d'un jeune homme peu après son arrestation, a-t-on appris jeudi auprès des autorités.

"Huit individus ont été interpellés. Certains pour jets d'objet incendiaires sur les forces de l'ordre, d'autres qui tentaient d'incendier un bâtiment public", la mairie de Beaumont-sur-Oise, a indiqué à l'AFP un responsable de la préfecture, Jean-Simon Mérandat.

Ces violences font suite à la mort d'un jeune homme de 24 ans, lors de son interpellation par les gendarmes mardi après-midi. Suspecté dans une affaire d'extorsion de fonds, cet homme a fait "un malaise" et est décédé à Persan, a déclaré à l'AFP le procureur chargé de l'affaire, Yves Jannier.

La "situation est tendue mais maîtrisée compte-tenu du dispositif robuste mis en place", a ajouté M. Mérandat.

Quelque 180 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés depuis mercredi soir, après un premier épisode de violences dans la nuit de mardi à mercredi.

Cinq gendarmes avaient été légèrement blessés au "cours d'affrontements", selon une source proche des autorités, et les forces de l'ordre avaient essuyé des "tirs d'armes à plomb".

Neuf véhicules, dont deux de la police municipale, avaient été incendiés, selon la porte-parole de la gendarmerie nationale, Karine Lejeune, et quatre bâtiments publics dégradés. Une personne avait été interpellée.

Ces événements surviennent dans un contexte en France très tendu depuis l'attentat le 14 juillet à Nice (84 morts, plus de 300 blessés), avec des forces de l'ordre sous très forte pression pour assurer la sécurité.

Avec AFP

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