Barack Obama a dit qu'il cherchera à réduire à plus d’un tiers les armes nucléaires déployées, et à reprendre les pourparlers avec la Russie afin d’aller « au-delà des postures nucléaires de la guerre froide »
Selon lui, il est possible de réduire l’arsenal nucléaire tout en assurant la sécurité des Etats-Unis et de ses alliés et en maintenant «une dissuasion stratégique forte et crédible ».
La proposition reviendrait à dire que les Etats-Unis et la Russie réduiraient le nombre de leurs ogives nucléaires stratégiques jusqu'à un tiers en dessous du niveau convenu dans le nouveau traité START. Cet accord, signé en 2009, appelle les deux pays à réduire leur arsenal à 1.550 têtes nucléaires stratégiques déployées d’ici 2018.
« La paix avec la justice signifie la poursuite de la sécurité d'un monde sans armes nucléaires – aussi lointain que soit ce rêve. Et donc, en tant que président, j'ai renforcé nos efforts pour enrayer la propagation des armes nucléaires, et réduire le nombre et le rôle des armes nucléaires américaines. Conformément au nouveau traité START, nous sommes sur la bonne voie pour réduire les ogives nucléaires américaines et russes déployées à leur plus bas niveau depuis les années 50 », a dit Mr Obama, ajoutant « Mais nous avons encore du travail à faire. Donc, aujourd'hui, je vais annoncer des mesures supplémentaires. Après un examen complet, j'ai déterminé que nous pouvons garantir la sécurité de l'Amérique et de nos alliés, et maintenir une dissuasion stratégique forte et crédible, tout en réduisant nos armes nucléaires stratégiques déployées jusqu'à un tiers. Et j'ai l'intention de demander des réductions négociées avec la Russie pour aller au-delà des postures nucléaires de la guerre froide. »
Peu de temps avant ce discours, le président russe Vladimir Poutine a été cité disant que son gouvernement ne permettrait pas de "perturbations du système de dissuasion stratégique ou une diminution de l'efficacité des forces nucléaires de la Russie."
Dans son allocution, M. Obama est revenu à plusieurs reprises sur le thème de "la paix avec la justice", faisant l'éloge du système de la libre entreprise.
Il a averti les pays occidentaux de ne pas se « renfermer » ou devenir « complaisant » après avoir gagné la guerre froide, soulignant qu'ils doivent répondre à un certain nombre de défis, notamment le réchauffement climatique, la pauvreté et la propagation du sida.
« Aux États-Unis, nous avons récemment doublé notre énergie renouvelable à partir de sources propres, comme l'énergie éolienne et solaire. Nous doublons l’efficacité des carburants de nos voitures, et nos émissions de carbone dangereuses ont diminué. Mais nous savons que nous devons en faire davantage - et nous ferons plus », a reconnu le président américain.
Sur un autre sujet, il a par ailleurs précisé qu'il allait redoubler d'efforts pour fermer le centre de détention de Guantanamo Bay à Cuba.
Avant son discours, M. Obama s'est entretenu avec la Chancelière allemande Angela Merkel pour discuter notamment de la Web-surveillance des Etats-Unis.
Mme Merkel avait alors déclaré que si «des ennemis et des adversaires» peuvent utiliser Internet pour menacer la démocratie, il doit y avoir un équilibre entre la nécessité de surveiller les menaces et de préserver un «ordre libéral».
M. Obama a précisé que le programme de surveillance Internet américain était «limité» et «étroit», insistant sur le fait que les agences de renseignement américaines ne sont pas à même de «fouiller dans les emails ordinaires» de «citoyens allemands, américains ou autres», et que les programmes de surveillance téléphoniques et Internet sont sous la supervision d'un tribunal fédéral.
Il a déclaré que son administration a évalué «l'équilibre» entre la protection du peuple américain et le respect des «libertés civiles et de la vie privée», tout en rappelant que ces programmes de surveillance ont «sauvé des vies.»
La Porte de Brandebourg a été le site de deux discours mémorables par d'anciens dirigeants américains. En 1963, le président John F. Kennedy, s’était déclaré être lui-même un citoyen d'un Berlin divisé. En 1987, le président Ronald Reagan a exigé du dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev qu’il abatte le mur de Berlin.
Selon lui, il est possible de réduire l’arsenal nucléaire tout en assurant la sécurité des Etats-Unis et de ses alliés et en maintenant «une dissuasion stratégique forte et crédible ».
La proposition reviendrait à dire que les Etats-Unis et la Russie réduiraient le nombre de leurs ogives nucléaires stratégiques jusqu'à un tiers en dessous du niveau convenu dans le nouveau traité START. Cet accord, signé en 2009, appelle les deux pays à réduire leur arsenal à 1.550 têtes nucléaires stratégiques déployées d’ici 2018.
« La paix avec la justice signifie la poursuite de la sécurité d'un monde sans armes nucléaires – aussi lointain que soit ce rêve. Et donc, en tant que président, j'ai renforcé nos efforts pour enrayer la propagation des armes nucléaires, et réduire le nombre et le rôle des armes nucléaires américaines. Conformément au nouveau traité START, nous sommes sur la bonne voie pour réduire les ogives nucléaires américaines et russes déployées à leur plus bas niveau depuis les années 50 », a dit Mr Obama, ajoutant « Mais nous avons encore du travail à faire. Donc, aujourd'hui, je vais annoncer des mesures supplémentaires. Après un examen complet, j'ai déterminé que nous pouvons garantir la sécurité de l'Amérique et de nos alliés, et maintenir une dissuasion stratégique forte et crédible, tout en réduisant nos armes nucléaires stratégiques déployées jusqu'à un tiers. Et j'ai l'intention de demander des réductions négociées avec la Russie pour aller au-delà des postures nucléaires de la guerre froide. »
Peu de temps avant ce discours, le président russe Vladimir Poutine a été cité disant que son gouvernement ne permettrait pas de "perturbations du système de dissuasion stratégique ou une diminution de l'efficacité des forces nucléaires de la Russie."
Dans son allocution, M. Obama est revenu à plusieurs reprises sur le thème de "la paix avec la justice", faisant l'éloge du système de la libre entreprise.
Il a averti les pays occidentaux de ne pas se « renfermer » ou devenir « complaisant » après avoir gagné la guerre froide, soulignant qu'ils doivent répondre à un certain nombre de défis, notamment le réchauffement climatique, la pauvreté et la propagation du sida.
« Aux États-Unis, nous avons récemment doublé notre énergie renouvelable à partir de sources propres, comme l'énergie éolienne et solaire. Nous doublons l’efficacité des carburants de nos voitures, et nos émissions de carbone dangereuses ont diminué. Mais nous savons que nous devons en faire davantage - et nous ferons plus », a reconnu le président américain.
Sur un autre sujet, il a par ailleurs précisé qu'il allait redoubler d'efforts pour fermer le centre de détention de Guantanamo Bay à Cuba.
Avant son discours, M. Obama s'est entretenu avec la Chancelière allemande Angela Merkel pour discuter notamment de la Web-surveillance des Etats-Unis.
Mme Merkel avait alors déclaré que si «des ennemis et des adversaires» peuvent utiliser Internet pour menacer la démocratie, il doit y avoir un équilibre entre la nécessité de surveiller les menaces et de préserver un «ordre libéral».
M. Obama a précisé que le programme de surveillance Internet américain était «limité» et «étroit», insistant sur le fait que les agences de renseignement américaines ne sont pas à même de «fouiller dans les emails ordinaires» de «citoyens allemands, américains ou autres», et que les programmes de surveillance téléphoniques et Internet sont sous la supervision d'un tribunal fédéral.
Il a déclaré que son administration a évalué «l'équilibre» entre la protection du peuple américain et le respect des «libertés civiles et de la vie privée», tout en rappelant que ces programmes de surveillance ont «sauvé des vies.»
La Porte de Brandebourg a été le site de deux discours mémorables par d'anciens dirigeants américains. En 1963, le président John F. Kennedy, s’était déclaré être lui-même un citoyen d'un Berlin divisé. En 1987, le président Ronald Reagan a exigé du dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev qu’il abatte le mur de Berlin.