"Je peux vous dire que l'Iran veut une rencontre", a déclaré M. Trump depuis les jardins de la Maison Blanche, sans autres précisions.
Interrogé mercredi sur un éventuel allègement des sanctions visant l'Iran, condition sine qua non posée par Téhéran pour envisager une rencontre au sommet, le locataire de la Maison Blanche avait laissé planer le doute.
"Je pense que l'Iran a un énorme potentiel", avait-il martelé.
"Nous espérons pouvoir aboutir à un accord (...). Je pense qu'ils veulent aboutir, ils n'ont jamais été dans une telle position", avait-il ajouté, évoquant "les énormes difficultés financières" de la République islamique.
Près de 40 ans après la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays dans la foulée de la Révolution islamique et de la prise d'otages à l'ambassade américaine à Téhéran, le milliardaire républicain semble véritablement tenté par l'idée d'organiser une rencontre au plus haut niveau.
Interrogé en début de semaine sur un éventuel tête-à-tête à New York, fin septembre, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, le locataire de la Maison Blanche a estimé que "tout était possible".
Ce faisant, il irait plus loin que son prédécesseur démocrate Barack Obama qui, en septembre 2013, avait franchi un cap longtemps inimaginable: une conversation téléphonique avec Hassan Rohani.