Onze aspirants ont participé au débat à la Bibliothèque Ronald Reagan de Simi Valley en Californie. Et 9 d'entre eux ont concentré leurs attaques sur Donald Trump. La seule exception: le docteur Ben Carson, no 2 dans les sondages après le milliardaire et qui ne s'est pas départi de son calme désormais légendaire.
Les autres ont tour à tour critiqué Donald Trump, notamment pour son inexpérience en politique étrangère, ses faillites dans le monde des affaires et son opposition à l'octroi de la nationalité américaine aux enfants nés aux Etats-Unis de parents étrangers. Par exemple, le sénateur de Floride, Marco Rubio, a dit que ce n'était pas le moment de confier à un novice comme le milliardaire la direction de la politique étrangère américaine alors que le pays fait face à de graves menaces comme la crise des misssiles nord-coréens ou les incurions russes en Ukraine.
Donald Trump s'est contenté de promettre de se mettre à jour d'ici aux présidentielles. Le milliardaire a eu aussi des échanges très acerbes avec Jeb Bush, fils et frère de présidents. Ce dernier s'en est pris au milliardaire notamment pour son animosité à l'égard des clandestins aux Etats-Unis. Donald Trump a rétorqué que les clandestins coûtaient chers en services sociaux.
En gros, le milliardaire a réitéré tout au long du débat les principaux arguments qui lui ont permis de prendre la tête dans la course à l'investiture républicaine, c'est-à-dire son savoir-faire financier et sa capacité de faire face à n'importe quel leader. Mais ses adversaires ont martelé que ce n'était pas suffisant pour diriger une grande puissance comme les Etats-Unis.