"Il y a beaucoup à faire pour le bien à la fois des Etats-Unis et du Mexique!", a tweeté le président Trump dont la politique commerciale et sur l'immigration a plongé les relations avec son voisin mexicain au plus bas de leur histoire.
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Donald Trump -- qui durant sa campagne électorale avait affirmé que certains immigrants mexicains étaient des "criminels" et des "violeurs" --, a ordonné peu après son élection la construction d'un mur long de 3.200 km à la frontière américano-mexicaine.
Récemment, le Mexique a dénoncé des propos de M. Trump qualifiant les migrants d'"animaux".
Le président mexicain sortant Enrique Pena Nieto, a annulé à deux reprises des visites prévues à Washington en raison des pressions de Donald Trump exigeant du Mexique de contribuer au financement de la construction de son mur.
De son côté, avant son élection, Andrés Manuel Lopez Obrador, a lui, affirmé qu'il entendait "remettre à sa place" Donald Trump, qui a, entre autres, menacé de rompre l'Accord de libre-échange avec le Mexique (Aléna). Dimanche, peu après son élection, il a dit souhaiter une "relation d'amitié et de coopération" avec les Etats-Unis.
Sur l'épineux dossier des migrations, l'administration Trump fait l'objet de vives critiques de l'ONU, pour son interdiction permanente d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de six pays, pour la plupart à majorité musulmane, et pour sa récente décision de séparation des enfants de migrants entrés illégalement sur le territoire américain. Une politique désormais abandonnée après un déluge de critiques.
Avec AFP