"[Ce parcours] m'appartient et j'en suis très fier. J'ai hâte de participer à la cérémonie d'ouverture", explique Donald Trump dans un communiqué diffusé par le golf Trump Turnburry, situé à l'ouest de Glasgow (sud).
Le déplacement du milliardaire new-yorkais coïncidera avec l'annonce des résultats du référendum britannique sur l'UE , qui devrait intervenir le 24 juin au petit matin.
Ce sera sa première visite à l'étranger en tant que candidat républicain à la présidentielle, et sa première visite publique à l'étranger depuis des mois.
Un porte-parole de Downing Street a dit à l'agence britannique Press Association que le Premier ministre David Cameron "ne prévoyait pas" de rencontrer Donald Trump pendant sa visite.
La Premier ministre d'Ecosse Nicola Sturgeon n'a pas non plus l'intention de le rencontrer, a déclaré un porte-parole.
L'Ecosse, d'où est originaire la mère de M. Trump, avait pris ses distances avec lui en décembre, à la suite de sa proposition de fermer les frontières américaines aux musulmans qui avait fait un tollé. L'université Robert Gordon (RGU) d'Aberdeen lui a retiré un doctorat honorifique tandis que le gouvernement régional le privait de son titre d'ambassadeur d'affaires.
M. Trump avait également affirmé qu'il existait, à Londres comme à Paris, des zones radicalisées, où les policiers refusaient d'entrer, une assertion immédiatement dénoncée dans ces deux capitales.
David Cameron en personne avait qualifié ses propos de "stupides" et d'infondés et ajouté que si M. Trump "venait dans notre pays, nous serions tous unis contre lui".
En janvier, le milliardaire américain avait annoncé être prêt à renoncer à un milliard de dollars d'investissements en Grande-Bretagne si on lui interdisait d'entrer dans ce pays.
Quelques jours plus tard, des députés britanniques avaient étrillé Donald Trump au cours d'un débat de trois heures, sans vote, sur une éventuelle interdiction de séjour au Royaume-Uni. Certains l'avaient qualifié de "corrosif, vénéneux" voire d'"imbécile".
Récemment, M. Cameron a toutefois souligné qu'il serait heureux de recevoir le milliardaire si ce dernier était officiellement investi en tant que candidat du Parti républicain.
Désormais unique candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump a atteint la semaine dernière la majorité de délégués requise pour l'investiture automatique du parti à la présidentielle de novembre.
L'homme d'affaires doit encore être investi par la convention de son parti en juillet.
Il s'était pour la dernière fois rendu dans son golf de Trump Turnberry, sur la côte sud-ouest de l'Ecosse, en juillet 2015, un mois après avoir fait part de son intention de participer à la présidentielle américaine.
Fermé pour rénovation, ce golf a rouvert ses portes mercredi. Mais M. Trump a décidé de ne l'inaugurer personnellement que le 24 juin.
Le mois dernier, M. Trump s'était déclaré partisan d'un "Brexit" dans un entretien avec Fow News, tout en soulignant qu'il revenait aux Britanniques de prendre leur décision.
Le milliardaire possède un autre golf en Ecosse, dans l'Aberdeenshire (nord-est), le Trump International Golf Links .
Avec AFP