Si Donald Trump s'est engagé depuis son arrivée au pouvoir dans une joute verbale avec le leader nord-coréen Kim Jong-Un au fil des tests de missiles par Pyongyang, il a changé sensiblement de ton au cours des dernières semaines, n'écartant pas a priori la possibilité d'un échange téléphonique avec ce dernier.
"Le président Trump a indiqué qu'il était ouvert à des pourparlers entre les Etats-Unis et la Corée du Nord en temps et en heure et si les circonstances s'y prêtent", a indiqué la Maison Blanche dans un compte rendu de sa conversation avec le président Moon Jae-In.
Selon l'exécutif américain, M. Moon a remercié l'occupant de la Maison Blanche pour son "leadership" qui a contribué à rendre possibles les discussions entre le Nord et le Sud.
Les deux dirigeants ont insisté sur la nécessité de "continuer la campagne de pression maximale contre la Corée du Nord".
Selon le compte rendu de l'appel diffusé par la présidence sud-coréenne, M. Trump a par ailleurs indiqué qu'il "n'y aurait pas d'action militaire (de la part des Etats-Unis) durant le dialogue inter-coréen".
A l'issue de discussions exceptionnelles qui se sont tenues mardi entre le Nord et le Sud, les deux pays ont convenu que la Corée du Nord allait envoyer une délégation aux JO d'hiver qui se tiennent à Pyeongchang du 9 au 25 février, à 80 km de la frontière nord-coréenne.
Samedi, le président américain avait déjà salué la reprise d'un dialogue sur la péninsule coréenne, disant espérer que les discussions entre les deux pays aillent "au-delà" du simple cadre sportif.
Le vice-président des Etats-Unis Mike Pence doit diriger la délégation américaine lors de ces Jeux.
Avec AFP