"C'est triste que de nos jours il y ait des gens contrôlés positifs, même deux fois pour certains, qui ont quand même l'occasion de nager aux jeux Olympiques", a déclaré l'Américain, en référence notamment au cas de la Russe Efimova, médaillée d'argent du 100 m brasse lundi alors qu'elle était encore exclue des Jeux de Rio il y a quatre jours.
"C'est contraire à ce que le sport est censé être et ça m'énerve", a-t-il ajouté après s'être qualifié pour la finale du 200 m papillon. "Cela me fend le coeur et j'aimerais que quelqu'un fasse quelque chose à ce sujet."
Efimova, huée lors de la présentation des nageuses, a été battue pour le titre par l'Américaine Lilly King, qui l'avait critiquée avant la course.
"On va probablement voir beaucoup de gens dire ce qu'ils pensent (sur le dopage)", a estimé Phelps, apportant son soutien à sa jeune compatriote.
Suspendue 16 mois pour un contrôle positif à un stéroïde en 2014, Yulia Efimova avait de nouveau été contrôlée positive en mars, cette fois au meldonium, produit à la mode dans le sport russe mais désormais interdit. Sa suspension avait toutefois été levée et elle blanchie.
En juillet, elle avait été privée dans un premier temps de JO-2016 à la suite des révélations du rapport McLaren sur le système de dopage d'Etat en Russie mais cette sanction a été levée la semaine dernière juste avant la cérémonie d'ouverture des Jeux de Rio.
Avec AFP