Environ 6.000 athlètes ont participé aux Jeux européens l'an dernier.
Les recherches ont été conduites sous le patronage des comités olympiques européens et ont incité l'Agence mondiale antidopage (AMA) à placer en 2016 le meldonium sur la liste des produits dopants alors qu'il était autorisé jusque-là.
Les résultats, positifs dans 15 des 21 disciplines présentes aux Jeux européens, se basent sur des informations fournies volontairement par les athlètes et les équipes médicales, ainsi que sur les contrôles antidopage effectués lors de la compétition.
La star du tennis russe Maria Sharapova a annoncé lundi qu'elle avait fait l'objet d'un contrôle antidopage positif au meldonium lors de l'Open d'Australie. La joueuse aux cinq titres du Grand Chelem a révélé que la Fédération internationale de tennis lui avait notifié le 2 mars qu'un de ses échantillons prélevés le 26 janvier à Melbourne était positif.
Le meldonium est à la base un médicament protecteur des cellules cardiaques vendu dans les seuls pays de l'Est et largement détourné ces dernières années à des fins de dopage.
Depuis l'entrée en vigueur de son interdiction, et jusqu'à Sharapova, soit en deux mois, douze sportifs ont été contrôlés positifs: la Suédoise d'origine éthiopienne Abeba Aregawi, championne du monde du 1500 m en 2013, le cycliste russe Edouard Vorganov, la patineuse russe Ekaterina Bobrova, les biathlètes ukrainiens Olga Abramova et Artem Tychtchenko, le marathonien éthiopien Endeshaw Negesse ainsi que six lutteurs géorgiens.
Avec AFP