La fédération russe d'athlétisme (ARAF) doit suspendre toute coopération avec son centre national de marche à Saransk, a indiqué vendredi la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), dévoilant la liste des mesures à prendre obligatoirement si le pays veut réintégrer le giron mondial.
A huit mois des jeux Olympiques de Rio, la Russie, accusée de dopage organisé, est suspendue par l'IAAF de toute compétition d'athlétisme.
Ces mesures seront supervisées par une "task force", qui s'est d'ailleurs déjà mise au travail. Ce groupe de travail rendra régulièrement compte à l'IAAF sur l'avancée des efforts russes, et soumettra en particulier au conseil de l'IAAF, le gouvernement de l'instance, un rapport d'étape à l'occasion de sa prochaine réunion physique en mars à Cardiff à l'occasion des Mondiaux de semi-marathon.
"L'ARAF doit suspendre immédiatement toute coopération et l'utilisation du centre d'entraînement olympique de Saransk pour la marche, dans l'attente qu'un audit complet de ses opérations soit mené par le comité national olympique russe (...) et que soient menées les corrections nécessaires", explique le document de l'IAAF.
Au cours des dernières années, les marcheurs russes suspendus ont été légion, dont de nombreux de premier plan abonnés aux podiums internationaux. Au point que lors des Mondiaux 2015 à Pékin, la Russie n'avait délégué qu'un seul marcheur, sur 50 km, qui avait d'ailleurs renoncé à prendre le départ.
La fédération russe doit par ailleurs "cesser tout lien" avec le médecin Sergey Portugalov, présenté comme le médecin en chef de l'athlétisme russe.
Plus généralement, la Russie doit fournir au groupe de travail de l'IAAF l'ensemble de la liste des dossiers antidopage traités par l'ARAF, et ce pour le 1er janvier 2016 au plus tard.
Avec AFP