Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Dos Santos s'engage à prendre sa retraite d'ici un an en Angola


L'ex-président angolais José Eduardo dos Santos à Luanda, Angola, 31 août 2012.
L'ex-président angolais José Eduardo dos Santos à Luanda, Angola, 31 août 2012.

L'ancien président angolais José Eduardo dos Santos a assuré qu'il quitterait dans un an au plus la direction du parti au pouvoir depuis l'indépendance du pays en 1975, sur fond de tensions avec le nouveau chef de l'Etat Joao Lourenço.

M. dos Santos a cédé les rênes du pays à son ancien ministre de la Défense après la victoire de leur parti, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), aux élections générales d'août, mais il a conservé la présidence du MPLA.

>> Lire aussi : Isabel dos Santos dément les accusations de détournement de fonds à la Sonangol

Agé de 75 ans et malade, il avait annoncé il y a deux ans qu'il prendrait sa retraite politique définitive en 2018.

"Je recommande avec la prudence d'usage que le congrès extraordinaire pour élire le nouveau président du parti se tienne en décembre 2018 ou avril 2019", a-t-il annoncé vendredi en ouverture d'une réunion du comité central du MPLA.

Sa déclaration intervient alors que Luanda bruisse de rumeurs sur les tensions qui agitent la direction du MPLA.

Depuis son arrivée au pouvoir, Joao Lourenço a fait, au nom de la lutte contre la corruption, le ménage à la tête des institutions et des entreprises publiques du pays, se débarrassant de la plupart des partisans de son prédécesseur.

José Eduardo dos Santos a dirigé l'Angola pendant trente-huit ans, un règne sans partage pendant lequel il a mis l'économie du pays en coupe réglée au profit d'une poignée de proches.

Devenue un symbole du népotisme dénoncé par ses adversaires, sa fille Isabel dos Santos a été spectaculairement limogée de son poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol, en novembre.

La justice a ouvert une enquête sur d'éventuelles malversations dans l'entreprise sous sa direction, qu'elle a catégoriquement niées.

>> Lire aussi : L’Angola de l’après Sabimbi

Le MPLA a démenti cette semaine que ce grand nettoyage suscitait des remous en son sein, dénonçant une "vague de spéculations" lancées par des individus "de mauvaise foi". "Tout ça n'est pas vrai", a insisté le bureau politique du parti dans un communiqué.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG