La Cour pénale internationale (CPI) a condamné vendredi l'ancien chef de milice congolais Germain Katanga à douze ans de réclusion pour son rôle dans un massacre commis dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) en 2003.
Le 7 mars 2014, la CPI l’avait déjà reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis le 24 février 2003, lors de l'attaque lancée contre le village de Bogoro, situé dans le district de l'Ituri en RDC. Ces attaques avaient couté la vie à environ 200 personnes.
Selon Mme Brigid Inder, conseillère spéciale pour les questions relatives aux femmes auprès de la CPI, la sentence semble bien légère, au vu des crimes. Difficile d'accepter une peine de seulement douze ans de réclusion « si l'on considère la gravité des crimes, l’impact qu’ils continuent d’avoir sur les victimes à Bogoro, mais aussi le niveau de responsabilité de Katanga dans cette attaque », a dit Mme Inder.
Katanga a déjà passé sept ans en prison, et le juge Bruno Cotte a ordonné que le temps passé en détention pour le compte de la CPI soit déduit de la peine prononcée. Le tribunal a acquitté l’ancien chef de milice des accusations de viol, violences sexuelles et recrutement d’enfants soldats.
Katanga est resté impassible durant la lecture du verdict vendredi. Il avait plaidé non coupable, disant qu’il ne contrôlait pas ses miliciens. Ses avocats ont interjeté appel.
Surnommé « Simba », il n’est que la seconde personne à être condamnée par la CPI, qui a ouvert ses travaux en 2002.
Le 7 mars 2014, la CPI l’avait déjà reconnu coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis le 24 février 2003, lors de l'attaque lancée contre le village de Bogoro, situé dans le district de l'Ituri en RDC. Ces attaques avaient couté la vie à environ 200 personnes.
Selon Mme Brigid Inder, conseillère spéciale pour les questions relatives aux femmes auprès de la CPI, la sentence semble bien légère, au vu des crimes. Difficile d'accepter une peine de seulement douze ans de réclusion « si l'on considère la gravité des crimes, l’impact qu’ils continuent d’avoir sur les victimes à Bogoro, mais aussi le niveau de responsabilité de Katanga dans cette attaque », a dit Mme Inder.
Katanga a déjà passé sept ans en prison, et le juge Bruno Cotte a ordonné que le temps passé en détention pour le compte de la CPI soit déduit de la peine prononcée. Le tribunal a acquitté l’ancien chef de milice des accusations de viol, violences sexuelles et recrutement d’enfants soldats.
Katanga est resté impassible durant la lecture du verdict vendredi. Il avait plaidé non coupable, disant qu’il ne contrôlait pas ses miliciens. Ses avocats ont interjeté appel.
Surnommé « Simba », il n’est que la seconde personne à être condamnée par la CPI, qui a ouvert ses travaux en 2002.