"Nous avons dépêché une unité d'hélicoptères" mais "quand ils ont voulu atterrir pour récupérer les blessés, ces hélicoptères ont essuyé des tirs par des forces inconnues" et "ont rebroussé chemin", a-t-il expliqué.
Mardi soir, la Monusco n'était pas en mesure de donner le sort des six soldats blessés, ni la nationalité du Casque bleu.
La ville et le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu, ont été endeuillés depuis octobre 2014 par une série de massacres ayant coûté la vie à plus de 600 civils. Le gouvernement congolais et la Monusco accusent les ADF d'être responsables de ces tueries.
Une version remise en cause par un récent rapport du Groupe d'étude sur le Congo de l'Université de New York, selon lequel les ADF portent effectivement une part très importante de responsabilité dans ces massacres, mais au côté d'autres éléments armés, parmi lesquels des soldats de l'armée régulière.
Rebelles musulmans ougandais opposés au président Yoweri Museveni (de l'Ouganda), les ADF sont présents dans l'est de la RDC depuis 1995.
En dépit des efforts de stabilisation déployés par la communauté internationale et les autorités congolaises, cette région reste déchirée par la violence depuis la fin de la deuxième guerre du Congo (1998-2003).
Avec AFP