L’Association africaine de défense des droits de l’Homme (ASADHO) dénonce « l’intolérance politique entretenue par le gouvernement congolais à la veille des élections générales prévues cette année » en RDC. L’ASADHO se dit vivement préoccupée par une série d’actes d’intimidation, d’arrestations et la répression dont font l’objet les membres de l’opposition de la part du gouvernement.
« Nous avons épinglé, par exemple, tous les actes d’intimidation, les entraves qui ont été organisées pour empêcher M. Vital Kamerhe de s’adresser à ses militants lors de ses différents voyages à l’intérieur du pays, notamment à Bukavu, à Goma, à Butembo », a expliqué Me Georges Kapiamba, vice-président de l’ASADHO, joint à Lubumbashi par Ferdinand Ferella.
Contacté à son tour par Ferdinand Ferella, le porte-parole du gouvernement de la RDC, Lambert Mende, a rejeté toutes ces accusations. « Les Congolais seront les premiers étonnés d’apprendre qu’il y a un climat d’intolérance politique puisque l’ASADHO elle-même parle ; elle parle librement », a déclaré M. Mende. Pour le porte-parole du gouvernement congolais, « l’ASADHO est en train de déserter le cadre d’une action pour la promotion des droits de l’Homme pour devenir un parti politique déguisé de l’opposition. »