Depuis leur reprise officielle le 4 janvier, les pourparlers de Kampala entre Kinshasa et les rebelles du M23 sont bloqués. Le Mouvement du 23 Mars a annoncé mardi, dans une conférence de presse à Bugolobi, qu’il renonçait temporairement à son exigence de signature de cessez-le-feu avec le gouvernement congolais pour permettre la reprise des discussions.
Mardi également, une rencontre ministérielle à Addis Abeba devait étudier la question de l’envoi d’une force internationale neutre dans l’est de la RDC. Le ministre des Affaires étrangères congolais, Raymond Tshibanda, qui a conduit la délégation gouvernementale à Kampala jusqu’à présent, assistait à cette rencontre.
Il y a un autre problème épineux : celui des sanctions onusiennes adoptées le 1er janvier à l’encontre du M23 et des rebelles d’origine rwandaise des FDLR actifs dans l’est de la RDC.
Jean-Marie Runiga, président du Mouvement du 23 mars, et Eric Badege, un commandant du M23 soupçonné d’exactions contre des femmes et des enfants, sont également sur la liste noire du Conseil de Sécurité, qui impose notamment aux entités ou individus sanctionnés un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager. Or, une délégation du M23 se trouve bien à Kampala, donc à l’étranger, pour les pourparlers de paix.
Bertrand Bisimwa, porte-parole du M23, dit avoir pris un risque pour la cause de la paix :
Mardi également, une rencontre ministérielle à Addis Abeba devait étudier la question de l’envoi d’une force internationale neutre dans l’est de la RDC. Le ministre des Affaires étrangères congolais, Raymond Tshibanda, qui a conduit la délégation gouvernementale à Kampala jusqu’à présent, assistait à cette rencontre.
Il y a un autre problème épineux : celui des sanctions onusiennes adoptées le 1er janvier à l’encontre du M23 et des rebelles d’origine rwandaise des FDLR actifs dans l’est de la RDC.
Jean-Marie Runiga, président du Mouvement du 23 mars, et Eric Badege, un commandant du M23 soupçonné d’exactions contre des femmes et des enfants, sont également sur la liste noire du Conseil de Sécurité, qui impose notamment aux entités ou individus sanctionnés un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager. Or, une délégation du M23 se trouve bien à Kampala, donc à l’étranger, pour les pourparlers de paix.
Bertrand Bisimwa, porte-parole du M23, dit avoir pris un risque pour la cause de la paix :