Les quintuples champions du monde, requinqués par l'arrivée aux commandes de Tite en juin 2016, n'ont pas trop d'inquiétudes à se faire avant de basculer vers les choses sérieuses et les rencontres à élimination directe.
La qualification pour la Coupe du monde n'a été qu'une formalité dans la zone Amsud et la seleçao va débarquer en Russie avec le plein de confiance, obnubilée par un titre qui lui échappe depuis 2002 et la nécessité d'effacer le traumatisme de l'édition 2014 et cette infamante débâcle contre l'Allemagne (7-1) en demi-finales devant son public.
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Difficile de trouver une faille parmi les 23 auriverdes où les joueurs de classe internationale ne manquent pas. Mais la grande inconnue, et non des moindres, reste la condition physique de Neymar, capitaine et âme de l'équipe.
Le compte à rebours est enclenché pour l'astre du PSG, blessé en Ligue 1 le 25 février lors du clasico contre Marseille (3-0) et qui n'a repris l'entraînement qu'il y a une dizaine de jours.
L'attaquant de 26 ans a reconnu dimanche ne pas être "encore à 100%" et avoir "encore un peu peur de faire les mouvements en entier".
Or le temps presse pour l'ancien Barcelonais, le premier rendez-vous du Brésil au Mondial étant fixé au 17 juin face à la Suisse.
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Si les Brésiliens s'avancent en grandissimes favoris de la poule, la 2e place qualificative devrait faire l'objet d'une lutte âpre et indécise.
Il semble compliqué d'établir une hiérarchie claire entre la Suisse, désormais une habituée des phases finales, le Costa Rica du gardien madrilène Keylor Navas, quart de finaliste surprise en 2014, et une Serbie renaissante dans le sillage du milieu prodige de la Lazio Rome Sergej Milinkovic-Savic (23 ans), huit ans après sa dernière participation.
Avec AFP