Les quatre chasseurs ont succombé après la consommation de la viande d'une antilope "probablement" malade, affirment les autorités.
Le minsitre de la Santé, Félix Kabange Numbi, tout en affirmant qu’il n’y avait pas de panique, a prévenu que toutes les mesures étaient prises et que les résultats des échantillons prélevés seraient connus dans 72 heures.
Les quatre chasseurs avaient souffert de vomissements et diarrhées, mais pas de fièvre, symptôme qui est habituellement la première manifestation de la maladie chez les patients atteints par le virus à Ebola, a affirmé M.Numbi.
La République démocratique du Congo (RDC), où a été découvert le virus Ebola en 1976, a connu sept épidémies de cette maladie. La dernière, distincte de celle qui continue de toucher l'Afrique de l'Ouest, s'est achevée en novembre 2014 et a fait 49 morts.
Vendredi, Radio Okapi, citant M. Kabange Numbi, signalait qu’il n’y a aucune confirmation, à ce stade, de la réapparition des cas d’Ebola en RDC. Le ministre a fait cette mise au point au cours d’une conférence de presse.
Il a également précisé, toujours selon Radio Okapi, que le gouvernement poursuit l’enquête sanitaire diligentée. Pour le ministre de la Santé, deux éléments permettent au gouvernement d’écarter, à ce stade, l’hypothèse d’un éventuel retour du virus Ebola dans les cas cités au Bandundu.
Premièrement, les quatre chasseurs décédés ne présentaient pas de fièvre avant leur décès. Deuxièmement, la durée d’incubation de la pathologie ayant tué ces chasseurs n’a duré que trois jours alors que celle de la fièvre Ebola prend sept à quinze jours avant que les symptômes apparaissent.