Il s'agit de la troisième réunion du comité d'urgence de l'OMS depuis le début de l'épidémie en août dernier.
"Le comité se réunira le 14 juin pour déterminer si l'épidémie constitue une urgence de santé publique de portée internationale", comme il l'avait fait en 2014 pour l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et en 2016 pour l'épidémie de virus Zika en Amérique latine, "et quelles recommandations devraient être formulées pour la gérer", a indiqué l'OMS dans un message envoyé aux médias.
La décision finale incombe toutefois au directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Cette dixième épidémie d'Ebola sur le sol congolais a été déclarée le 1er août à Mangina, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. Mais des cas ont désormais été enregistrés en Ouganda, où elle a tué un garçon de cinq ans.
Deux membres de la famille du garçonnet, qui avaient été placés en quarantaine avec des symptômes correspondant au virus, sont également atteints de cette maladie, a indiqué l'OMS citant la ministre ougandaise de la Santé Ruth Aceng.
"C'est une famille qui vit en Ouganda et qui était venue en RDC au chevet du père de la maman, décédé d'Ebola le 27 mai 2019", a expliqué mercredi la ministère congolaise de la Santé.
En RDC, l'épidémie actuelle est la dixième depuis 1976 et la deuxième la plus grave dans l'histoire de la maladie, avec plus de 2.000 cas enregistrés dont les deux tiers sont morts, après les quelque 11.000 morts en Afrique de l'Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) en 2014.
Le pays échoué jusqu'à présent à enrayer l'épidémie, notamment en raison des attaques des milices ou de l'hostilité de la population vis-à-vis des centres de soin.