"Au total, 111 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région", indique le dernier bulletin du ministère sur la situation épidémiologique, arrêté au dimanche 26 août.
Le bilan était de 55 morts il y a une semaine.
Le ministère de la Santé compte 47 décès parmi les 83 cas confirmés par des tests en laboratoire, plus 28 décès probablement dus au virus Ebola, la plupart enregistrés avant la déclaration de l'épidémie le 1er août.
"Depuis le 8 août 2018, 4.130 personnes ont été vaccinées", poursuit le ministère, qui fait aussi état de 2.445 "contacts" à suivre (des personnes ayant pu être en contact avec le virus).
Il y a aussi 18 guérisons, 18 patients hospitalisés, et dix cas suspects en cours d'investigation, d'après la Direction générale de lutte contre la maladie.
Aucun nouveau cas n'a été enregistré en date du 26 août, selon le bulletin.
Des représentants de la société civile ont demandé le report de la rentrée scolaire prévue le 3 septembre dans le territoire de Beni, à titre préventif.
La dixième épidémie sur le sol congolais depuis 1976 touche la région de Beni dans le Nord Kivu, zone d'activité de groupes armés qui menacent les civils. Dans Beni et ses environs, les exactions sont principalement attribuées aux Allied defense force (ADF) ougandais.
Le principal foyer de l'épidémie, la bourgade rurale de Mangina à 30 km sud-ouest de Beni, est épargnée par les ADF, qui menacent surtout l'axe nord Beni-Oicha.
L'actuelle épidémie a été déclarée une semaine après la fin d'une précédente à l'autre bout du pays dans la province de l'Equateur (nord-ouest), qui avait fait 33 morts.
Avec AFP