Si le virus Ebola disparaît rapidement de la plupart des fluides corporels après la guérison, il peut subsister des "sites sanctuaires" dans les yeux ou les testicules, parfois jusqu’à neuf mois dans le sperme des survivants.
Cette étude comporte tout de même quelques limites, que les chercheurs soulignent eux-mêmes : l’absence de comparaison avec un groupe de patients non infectés par Ebola, la difficulté a mesurer les troubles auditifs, faute du matériel adéquat. Et puis l’impossibilité de déterminer la durée des séquelles.
En juin, le Liberia a annoncé le lancement d'une vaste étude sur cinq ans, pour cerner les effets à long terme du virus.
Provoquant fièvre, vomissements et diarrhée intenses, Ebola a fait plus de 11.300 morts sur près de 29.000 cas recensés depuis décembre 2013, dont plus de 99% dans trois pays voisins de l'ouest de l'Afrique: Guinée, Sierra Leone et Liberia.
Avec AFP