Ces trois nouveaux cas, portant le total à cinq dans le village de Sella Kafta, en comptant la femme décédée fin août, ont été identifiés lundi, a précisé aux journalistes le porte-parole du Centre national de lutte contre Ebola (NERC), Sidi Yahya Tunis.
Tous faisaient partie des 50 "personnes à haut risque" identifiées comme des proches de la défunte, a-t-il souligné.
"Le risque d'épidémie reste une préoccupation mais comme ces cas se sont déclarés dans un foyer en quarantaine, il peut être aisément surveillé pour prévenir d'autres contaminations", a-t-il ajouté.
Une nièce de la femme décédée, considérée comme "personne à haut risque", restait par ailleurs activement recherchée.
Aucun des nouveaux cas ne figure parmi la centaine d'habitants qui ont fait depuis la semaine dernière l'objet d'une vaccination par un vaccin testé avec succès en Guinée voisine, a indiqué le NERC.
Juste avant ces nouveaux cas, la Sierra Leone espérait être en voie d'éradication du virus après la sortie d'hôpital, le 24 août à Makeni (centre-nord), de la dernière malade d'Ebola connue, après plus de deux semaines sans nouvelle contamination signalée.
L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest - la plus grave depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976 - est partie en décembre 2013 du sud de la Guinée. Elle a fait depuis plus de 11.300 morts pour quelque 28.000 cas, un bilan sous-évalué, de l'aveu même de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).