Les autorités égyptiennes font face à une grave crise économique depuis la révolte de 2011 contre Hosni Moubarak qui a provoqué une chute des revenus du tourisme, le ralentissement des investissements et une hausse du chômage.
Pour rebondir, le pays a obtenu en novembre un prêt de 12 milliards de dollars (11 milliards d'euros) du Fonds monétaire international (FMI). De son côté, le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi a décidé de laisser flotter sa devise pour répondre à la crise monétaire.
Le dollar qui s'échangeait à 8,8 livres vaut désormais plus de 19 livres. Le taux d'inflation a bondi à 19,4% en novembre contre 13,6% le mois précédent, selon la Banque centrale.
Le ministère des Finances a indiqué dimanche dans un communiqué viser "une croissance de 5%" pour l'année 2017/2018 et réaffirmé sa volonté de continuer "à mettre en oeuvre un ensemble de réformes structurelles pour soutenir les secteurs productifs, en particulier l'industrie et les exportations, tout en attirant des investissements".
Il espère ainsi baisser le taux de chômage à 11% d'ici 2018 contre 12,6% au deuxième trimestre de l'année en cours.
Le ministère a indiqué qu'il voulait également réduire son déficit budgétaire à 9,5 % du PIB à juin 2018, contre 12,2 % l'année précédente.
Avec AFP