Le chef de l'armée égyptienne, le général Abdul Fatah Khalil Al-sisi, a suspendu la Constitution du pays et annoncé que le président de la Cour constitutionnelle, Adli Mansour, a été nommé chef d'Etat par intérim en remplacement du président Mohamed Morsi.
Dans une allocution télévisée mercredi soir, le général Abdul Fatah Khalil Al-Sisi a déclaré que les militaires ont répondu à l'appel du peuple égyptien, à la suite des manifestations massives de l'opposition exigeant que M. Morsi se retire du pouvoir.
L'armée avait donné à Mohamed Morsi 48 heures pour résoudre l'impasse politique ou alors faire face à une intervention militaire. Les responsables militaires avaient dit qu'ils allaient imposer une «feuille de route» à l'Égypte si les différences entre le gouvernement islamiste et ses adversaires n'étaient pas résolus à l’expiration de leur ultimatum.
L’Armée égyptienne avait renforcé aujourd’hui son contrôle sur les principales institutions nationales à l’expiration de son ultimatum au président Mohamed Morsi.
Elle avait déployé des blindés au Caire et interdit tout déplacement du président Morsi et de ses principaux collaborateurs alors que des millions de militants islamistes et de partisans de l’opposition campaient dans différents endroits de la capitale égyptienne.
Le président Mohamed Morsi avait proposé, avant l’expiration de l’ultimatum des militaires, la mise sur pied d’un gouvernement consensuel ainsi que d’une commission indépendante pour rédiger des amendements constitutionnels.
Cependant, il avait fait savoir qu’il n’avait aucunement l’intention de démissionner, affirmant que la légitimé électorale est le seul gage de stabilité en Egypte. Une déclaration publiée sur son compte Twitter après la décision de l'armée parle d'un coup d'Etat « catégoriquement rejeté par tous les hommes libres » du pays.
« Les militaires sont intervenus après ce qu’on peut appeler une nouvelle révolution », a expliqué Mahmoud Abaza, ancien député et ancien président du part Wafd. « Quand vous avez 25 millions d’Egyptiens qui descendent la rue, c’est une situation qu’on ne peut pas laissé comme ça sans risquer une guerre civil », a-t-il déclaré.
Alors que les intéressés se défendent de parler de coup d’état, c’est moins la forme que le fond qui semble retenir l’attention des observateurs et acteurs de la vie politique égyptienne. «…c’est une destitution (…) ce n’est pas vraiment un coup d’état militaire mais disons, c’est une révolution populaire (…) l’armée n’est intervenue que pour répondre aux revendications populaires (…) il y a une vingtaine de millions de gens qui sont descendus dans la rue, c’est du jamais vu…» a dit le vice-président du parti Wafd, Yassin Tageldine, contacté par la VOA aussitôt après la déclaration du chef de l’armée.
Dans une allocution télévisée mercredi soir, le général Abdul Fatah Khalil Al-Sisi a déclaré que les militaires ont répondu à l'appel du peuple égyptien, à la suite des manifestations massives de l'opposition exigeant que M. Morsi se retire du pouvoir.
L'armée avait donné à Mohamed Morsi 48 heures pour résoudre l'impasse politique ou alors faire face à une intervention militaire. Les responsables militaires avaient dit qu'ils allaient imposer une «feuille de route» à l'Égypte si les différences entre le gouvernement islamiste et ses adversaires n'étaient pas résolus à l’expiration de leur ultimatum.
L’Armée égyptienne avait renforcé aujourd’hui son contrôle sur les principales institutions nationales à l’expiration de son ultimatum au président Mohamed Morsi.
Elle avait déployé des blindés au Caire et interdit tout déplacement du président Morsi et de ses principaux collaborateurs alors que des millions de militants islamistes et de partisans de l’opposition campaient dans différents endroits de la capitale égyptienne.
Le président Mohamed Morsi avait proposé, avant l’expiration de l’ultimatum des militaires, la mise sur pied d’un gouvernement consensuel ainsi que d’une commission indépendante pour rédiger des amendements constitutionnels.
Cependant, il avait fait savoir qu’il n’avait aucunement l’intention de démissionner, affirmant que la légitimé électorale est le seul gage de stabilité en Egypte. Une déclaration publiée sur son compte Twitter après la décision de l'armée parle d'un coup d'Etat « catégoriquement rejeté par tous les hommes libres » du pays.
« Les militaires sont intervenus après ce qu’on peut appeler une nouvelle révolution », a expliqué Mahmoud Abaza, ancien député et ancien président du part Wafd. « Quand vous avez 25 millions d’Egyptiens qui descendent la rue, c’est une situation qu’on ne peut pas laissé comme ça sans risquer une guerre civil », a-t-il déclaré.
Alors que les intéressés se défendent de parler de coup d’état, c’est moins la forme que le fond qui semble retenir l’attention des observateurs et acteurs de la vie politique égyptienne. «…c’est une destitution (…) ce n’est pas vraiment un coup d’état militaire mais disons, c’est une révolution populaire (…) l’armée n’est intervenue que pour répondre aux revendications populaires (…) il y a une vingtaine de millions de gens qui sont descendus dans la rue, c’est du jamais vu…» a dit le vice-président du parti Wafd, Yassin Tageldine, contacté par la VOA aussitôt après la déclaration du chef de l’armée.