Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a appelé, samedi 5 décembre, les assaillants de la tuerie en Californie des "soldats" de son "califat", sans revendiquer explicitement l'attaque meurtrière.
Dans un programme en anglais diffusé par sa station de radio, le groupe jihadiste fait l'éloge de la tuerie : "Deux soldats de la Khilafah (califat en arabe) ont mené une attaque au Inland Regional Centre à San Bernardino, en Californie", affirme l'EI dans cet enregistrement.
"Deux partisans de l'Etat islamique ont attaqué il y a plusieurs jours un centre à San Bernardino en Californie, ouvrant le feu à l'intérieur, ce qui a entraîné la mort de 14 personnes et fait plus de 20 blessés", avait déjà déclaré le groupe terroriste un peu plus tôt dans la journée, dans son bulletin radiophonique quotidien Al Bayan.
Une agence de presse liée à l'EI, Aamaq, avait affirmé dès vendredi soir que l'attaque de San Bernardino avait été menée par des partisans du groupe djihadiste. Mais cette revendication est intervenue après que la prestation d'allégeance de Tashfeen Malik a été publiquement évoquée.
Rien ne permet de dire que l'attaque a été dirigée par l'EI
De sources gouvernementales américaines, on souligne que rien ne permet de dire que l'attaque a été dirigée par le groupe djihadiste, ni même que l'organisation était au courant des projets du couple meurtrier.
Le "Los Angeles Times" a de son côté rapporté vendredi les propos d'un représentant fédéral des forces de l'ordre selon qui Syed Farook a été en contact avec au moins deux organisations étrangères, dont le Front al-Nosra, émanation d'Al-Qaïda en Syrie.
Ce responsable évoque "une forme" de contacts entre Syed Farook et des membres d'Al Nosra et des Shebab somaliens, ajoute le "LA Times", en soulignant qu'un certain flou demeure sur la nature de ces contacts et les personnes concernées.
Avec AFP et Reuters