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Quatorze partis camerounais à la conquête de 900 sièges de conseillers régionaux en décembre


Un homme cherche sa carte d'électeur dans un bureau de vote lors de la présidentielle à Yaoundé, la capitale du Cameroun, le 9 octobre 2011. (Photo: REUTERS/Akintunde Akinleye )
Un homme cherche sa carte d'électeur dans un bureau de vote lors de la présidentielle à Yaoundé, la capitale du Cameroun, le 9 octobre 2011. (Photo: REUTERS/Akintunde Akinleye )

Les toutes premières élections des conseillers régionaux au Cameroun sont prévues pour le 6 décembre. Au total 14 partis politiques devraient y participer et le scrutin s’annonce compétitif dans certaines circonscriptions électorales.

Les listes des candidats retenus ont été publiées par le président du conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge de l’organisation des scrutins au Cameroun.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, présente des candidats dans toutes les 58 circonscriptions électorales et fait en outre cavalier seul dans 35 départements y compris dans les deux régions anglophones.

"Nous n’avons empêché personne d’être candidat dans ces circonscriptions, ça confirme notre présence partout", soutient Grégoire Owona Secrétaire général adjoint du comité central du RDPC à l’issue de la cérémonie de publication des listes des candidats. "Nous ne connaissions pas nos adversaires, maintenant que nous les connaissons, le Secrétaire General va mettre en place la bonne stratégie pour qu’on ait le meilleur score possible", ajoute-t-il.

Un raz-de-marée du RDPC n’est pas certain.

"On s’est présentés dans 5 régions, et 12 départements. Nous allons très sereins à ces élections régionales; nous allons remporter au moins une région et entrer dans tous les conseils régionaux où nous nous sommes présentés", soutient avec enthousiasme Maidadi Saidou, candidat de l’UNDP dans la région du nord.

Dans la région de l’ouest, le parti au pouvoir va aussi faire face à l’adversité des formations de l’opposition comme l’UDC et l’UMS qui sont en lice dans leurs fiefs électoraux respectifs des départements du Noun et du Haut Nkam.

Des partis de l’opposition vont également batailler entre eux pour le contrôle ou la représentativité au sein des exécutifs des conseils régionaux. C’est le cas dans les régions du Littoral et du Centre, où l’Union des populations du Cameroun (UPC) et le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sont en course. L’UPC a été écartée lors des dernières élections législatives et municipales pour cause de dissensions internes. Ce qui a permis au PCRN de s’emparer de plusieurs bastions de l’UPC.

"Nous allons à cette élection d’une part, pour dire aux Camerounais de prendre leurs responsabilités pour le développement du pays et d’autre part, pour leur faire savoir que désormais Elecam a donné raison à l’équipe dirigeante actuelle de l’UPC conduite par le secrétaire général Baleguel Nkot", confie à VOA Afrique Bienvenue Vincent de Paule Nyounang, chargé de la communication de l’UPC.

Jeunes candidats et chefs traditionnels dans la course

Au Peuple uni pour la rénovation sociale (PURS), Pierre Laverdure Ombang est candidat pour l’élection des conseillers régionaux dans le département du Mbam et Inibou, région du Centre, et pense que "notre jeunesse nous donne plutôt toutes les chances de pouvoir réussir et apporter quelque chose de nouveau quand on va pour challenger ceux qui sont là depuis longtemps, on n’a pas peur".

Plusieurs listes des représentants du commandement traditionnel s’affrontent aussi lors des élections des conseillers régionaux.

Au final chacune des dix régions du Cameroun va élire 90 conseillers régionaux dont 70 représentants des départements et 20 représentants du commandement traditionnel.

Mais les deux principaux partis de l’opposition ont boycotté ce scrutin.

Il s’agit du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) du Professeur Maurice Kamto et du Social Democratic Fund de John Fru Ndi.

Tous ont posé le préalable de la résolution définitive de la crise anglophone et la révision du code électoral pour y prendre part.

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