Il s'agira du premier scrutin organisé sans Robert Mugabe depuis l'indépendance de l'ex-colonie britannique, en 1980.
"Le Zimbabwe ira aux élections dans un délai de quatre à cinq mois et il nous faudra prêcher la paix, la paix et encore la paix parce que nous savons que cela est bon pour nous et nous ne doutons pas que nous aurons des élections pacifiques", a déclaré Mnangagwa, qui s'exprimait en marge d'un déplacement officiel au Mozambique.
"Nous ferons en sorte que le Zimbabwe produise des élections libres, crédibles, équitables et indiscutables afin que le pays s'engage dans le monde en tant qu'Etat démocratique qualifié", a-t-il ajouté.
Mnangagwa, qui a succédé à Mugabe à la tête de l'Etat en novembre dernier au terme d'un processus lancé par l'armée, a été formellement investi le mois dernier à la tête du parti au pouvoir, la Zanu-PF, et désigné comme candidat à l'élection présidentielle.
Ce scrutin sera suivi de près par la communauté internationale, qui en a fait un test de crédibilité crucial pour le déblocage de l'aide financière.
Depuis l'an 2000, les élections au Zimbabwe ont systématiquement été entachées par des violences et des conflits politiques, contribuant à l'isolement du pays sur la scène internationale.
Le chef historique du parti d'opposition, le Mouvement pour un changement démocratique, Morgan Tsvangirai, est atteint d'un cancer, une maladie qui a affaibli et divisé son parti.
Avec Reuters