Ce qui devait être un match ordinaire s’est transformé en cauchemar sur la pelouse du stade du 1er Novembre à Tizi-Ouzou
Le jeune footballeur de 24 ans est mort samedi juste après son arrivée à l'hôpital de Tizi-Ouzou, , des suites d'un "traumatisme cervical violent", selon le professeur Abbas Ziri, directeur de l'établissement.
Sa dépouille doit être transférée dans les prochains jours vers Douala, où vit sa famille, après avoir été transportée dimanche à Alger.
Le patron du foot mondial Jospeh Blatter a twitté : "Intolérable qu'un spectateur provoque la mort d'un joueur. Stop à la violence! Mes pensées émues aux proches d'Albert Ebossé. RIP"
C’est une fin tragique pour le meilleur buteur du championnat d'Algérie la saison dernière (17 buts)
Abou Daga a bien connu Albert Ebossé. Il était son manager à l'Athletic Club de Douala à ses débuts. Il était resté son conseiller et espérait même l'envoyer rapidement rejoindre en Espagne pour joueur en deuxième division. "Il se sentait tellement bien là-bas. Il avait l'impression d'être déjà Kabyle. Jamais, il n'aurait pu penser qu'un supporter de son équipe puisse lui faire du mal. C'est extrêmement difficile. C'est incroyable de penser qu'un joueur de football puisse mourir dans un stade de football ", confie ce Malien à la Voix de l'Amérique.
Albert Ebossé ne jouera jamais avec les Lions Indomptables, son plus grand reve. Il espérait faire partie de la selection comerounaise pour le Brésil mais n'avait pas été retenu malgré ses 17 buts en championnat algérien, mieux que Vincent Aboubakar (16 buts).
Ebossé a évolué sous les couleurs de Coton Sport de Garoua, de l’Unisport Bafang, de l’AC Douala et du FA Perak en Malaisie.
Gabriel Mbairobe est le président du conseil d'administration de la Sodecoton. Joint à Garoua par la Voix de l'Amérique, il se souvient du jeune joueur des Cotonculteurs : "Il est venu chez nous en 2009 et n'a fait qu'une saison. Il n'a pas eu l'occasion de s'exprimer car nous avions des attaquants de talent tel que Vincent Aboubakar ou Edgar Salli."