La section des crimes internationaux de la Haute Cour a décidé que les suspects seraient libérés après avoir versé une caution de 5 millions de shillings ougandais (1.400 dollars) chacun, a déclaré à l'AFP l'avocat Erias Lukwago. "C'est un grand soulagement car certains d'entre eux souffraient de problèmes de santé dus aux mauvaises conditions de détention", a-t-il ajouté.
Les 36 membres du Forum pour le changement démocratique (FDC), un des plus importants partis d'opposition en Ouganda, avaient été accusés par la police de se livrer "à des activités secrètes soupçonnées d'être subversives, attirant l'attention des forces de sécurité kényanes".
Selon la police, les membres de l'opposition auraient ensuite été remis le 24 juillet aux autorités ougandaises. Les opposants ont nié ces accusations. L'Ouganda, pays d'Afrique de l'Est de la région des Grands Lacs, est dirigé d'une main de fer depuis 1986 par Yoweri Museveni.
Un tribunal militaire ougandais a condamné fin octobre 16 membres d'un parti d'opposition à cinq ans de prison pour possession illégale d'explosifs et "trahison", a annoncé l'avocate des condamnés.
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