Ces entretiens auraient dû initialement se dérouler en début de mois mais avaient été annulés subitement par Pyongyang en réaction à des exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington.
Cependant, au lendemain de la fin des manoeuvres dites "Max Thunder" le 25 mai, le dirigeant nord-coréen et le président sud-coréen Moon Jae-in se sont retrouvés pour un sommet surprise dans le village de Panmunjom, dans la Zone démilitarisée qui divise la péninsule, leur seconde rencontre du genre après un premier sommet intercoréen fin avril.
"Nous allons discuter des façons de mettre en oeuvre efficacement et en douceur les accords conclus par les deux dirigeants", a déclaré à la presse le ministre sud-coréen de l'Unification Cho Myoung-gyon avant de partir pour Panmunjom.
Il s'agit aussi "de créer une atmosphère positive pour le sommet Washington/Pyongyang", a-t-il ajouté.
La reconnexion des liaisons ferroviaires et routières entre les deux pays et la constitution d'une possible équipe conjointe pour les jeux asiatiques de Jakarta en août figurent aussi au menu des discussions.
Les jeux Olympiques d'hiver organisés en Corée du Sud furent le déclencheur de la remarquable détente en cours sur la péninsule. M. Kim y avait dépêché des athlètes, des pom-pom girls et sa soeur cadette.
Parmi les initiatives diplomatiques tous azimuts en cours pour préparer le sommet entre Washington et Pyongyang, dont Donald Trump a pourtant annoncé l'annulation il y a une semaine, le bras droit de M. Kim, le général Kim Yong Chol s'est rendu aux Etats-Unis. Il doit remettre en mains propres à Donald Trump une lettre de Kim Jong Un.
Avec AFP