Agé de 24 ans, Lonyangata n'a pas le meilleur chrono d'engagement, mais il avait signé sa référence (2h 07 min 14 sec) lors de sa victoire dans la chaleur humide de Shanghai en 2015.
Lonyangata a testé le macadam parisien le 5 mars dernier à l'occasion du semi-marathon, dont il a pris la deuxième place dans un sprint à trois entre Kényans. C'était sous la pluie et dans les rafales de vent. Dimanche, ce sera plein soleil sur la capitale française, transformée dans les traversées d'ouest en est et retour en musée à ciel ouvert pour les quelque 50.000 partants (57.000 inscrits), une affluence qui ancre le marathon parisien à la deuxième place dans le monde.
La partie finale du parcours a été légèrement modifiée pour visiter un nouveau +monument+, l'emblématique édifice de la Fondation Louis-Vuitton, dédiée à l'art contemporain.
Le plateau féminin est particulièrement relevé. Quatrième à Chicago en 2016, Rionoripo (23 ans) devra vaincre ses compatriotes Visiline Jepkesho et Flomena Cheyech, lauréates à Paris respectivement en 2016 et 2014.
Le Kenya encore, et cette fois en mal. Jemima Sumgong, première Kényane de l'histoire championne olympique de marathon, l'été dernier à Rio, a été contrôlée positive à l'EPO lors d'un test pratiqué hors-compétition.
En septembre 2014, c'était Rita Jeptoo, ex-partenaire d'entraînement de Sumgong et triple vainqueur du marathon de Boston, qui avait été prise en défaut pour le même produit et suspendue deux ans.
"La bonne nouvelle, c'est que les contrôles hors compétition sont efficaces", a souligné René Auguin, responsable du plateau à Paris.
Avec AFP