"Grâce à l'assainissement du football professionnel, le solde de cette dette s'est progressivement réduit, au même titre que la dette globale", s'est réjoui le directeur général interne de LaLiga, Javier Gomez, lors d'une conférence de presse.
Environ 70% de ces 230 millions d'euros de dette concernent seulement six clubs: Valladolid (2e division), Majorque (2e division), Saragosse (2e division), Elche (2e division), Espanyol Barcelone (1re division) et Atletico Madrid (1re division).
Cette dette fiscale résulte en grande partie du placement de certains clubs en procédure de sauvegarde ou bien de la négociation d'accords d'échelonnement avec le fisc. Il n'y a en revanche plus de dette arrivée à échéance et exigible, a précisé Javier Gomez, contre 56 millions d'euros en septembre 2014.
Le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux clubs de football ayant le plus de revenus au monde selon le cabinet Deloitte, n'ont pour leur part pas de dettes vis-à-vis du fisc espagnol.
LaLiga prévoit que la dette fiscale des clubs retombe autour de 50 à 70 millions d'euros d'ici juin 2020.
Par ailleurs, la dette globale des clubs professionnels espagnols, hors Real Madrid et FC Barcelone, s'établissait autour de 1,8 milliard d'euros au 30 juin 2016 en additionnant leur endettement envers le fisc, les banques ou encore les autres clubs, a précisé LaLiga.
Sur fond de crise économique et de gestion trop dispendieuse, de nombreux clubs espagnols se sont retrouvés en difficulté financière ces dernières années. En 2013, LaLiga et le Conseil supérieur des sports (CSD), organe dépendant du ministère des Sports, ont créé une commission de contrôle financier susceptible de plafonner les salaires ou d'interdire les clubs de recrutement en cas de dette excessive.
Avec AFP