Le rapport en question met notamment un accent sur le respect des libertés politiques et civiles dans près de 210 pays et territoires dans le monde en 2015.
Le rapport 2016 de Freedom House souligne que la liberté de la presse a atteint son point le plus bas en 12 ans en 2015, au moment où les forces politiques , criminelles et terroristes cherchent à coopter ou à faire taire les médias dans leur lutte pour le pouvoir.
Seulement 13 pour cent de la population mondiale bénéficie d'une presse libre. Il s’agit des pays où la couverture de l’actualité politiques est robuste, la sécurité des journalistes est garantie, l’intrusion de l'État dans les affaires des médias est minime, et ou les media ne sont pas soumis à des pressions juridiques ou économiques onéreuses.
S’agissant de la liberté de la presse en Afrique, Freedom House note, une nette amélioration dans le domaine avec néanmoins une exception, le Burundi ou la presse est en danger. Un panel de journalistes s’est d’ailleurs réuni ce matin au siège de Freedom House pour discuter des causes du déclin global de la liberté de la presse dans des pays tel que le Burundi ou plusieurs journalistes ont été cruellement agressés, tués, emprisonnés ou forcés à prendre le chemin de l’exil.
Sarah Repucci, Directrice du Project Freedom House pour la presse a évoqué son inquiétude sur le Burundi, notamment qu’il risque ne plus avoir assez de journalistes qui restent dans le pays et qui peuvent faire leur travail et faire avancer la démocratie.
Le rapport souligne aussi que quarante et un pour cent de la population mondiale dispose d'une presse partiellement libre, et 46 pour cent de la population vit dans un environnement ou les médias ne sont pas libres.
Parmi les pays où la liberté de la presse a connu de mauvais records en 2015 il y’a le Bangladesh, la Turquie ,le Burundi, la France, la Serbie, le Yémen, l'Egypte, la Macédoine et le Zimbabwe.
John Lyndon