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Euro-2016/France: la police pour une fermeture partielle d'une fan zone de Paris


Manifestations dans les rues de Paris.
Manifestations dans les rues de Paris.

Dans une lettre le préfet de police de Paris invoque "l'état d'épuisement avancé" des forces de l'ordre, très sollicitées depuis les attentats jihadistes de 2015 et les menaces, notamment terroristes, pesant sur la compétition (10 juin - 10 juillet).

Le préfet de police de Paris a suggéré de fermer une fan-zone dans le coeur de la capitale française les jours où des matches de l'Euro-2016 de football se joueront dans l'un des deux stades de la ville.

Dans une lettre en date du 26 mai révélée par la magazine Le Point, le préfet Michel Cadot propose aux autorités de fermer une fan-zone située au pied de la Tour Eiffel, quand les forces de sécurité seront déjà occupées à sécuriser les abords des stades.

Il invoque "l'état d'épuisement avancé" des forces de l'ordre, très sollicitées depuis les attentats jihadistes de 2015 et les menaces, notamment terroristes, pesant sur la compétition (10 juin - 10 juillet).

Le ministère de l'Intérieur "a pris acte de ces éléments et de la forte charge pesant sur la Préfecture de police pour la sécurisation concomitante des stades et des fan-zones", a précisé jeudi la préfecture.

Il "a immédiatement renforcé les effectifs qui seront mis à disposition de la Préfecture de police pour assurer l'ensemble de ses missions pendant l'Euro 2016 afin d'atteindre un niveau de sécurité optimal sur ces sites", souligne-t-elle.

Dans un précédent courrier que l'AFP s'est procuré, le préfet s'inquiétait également de l'organisation de différents événements les soirs de match, notamment des festivals de musique.

L'ancien président Nicolas Sarkozy, aujourd'hui chef de l'opposition de droite, s'est montré réticent au maintien des fan-zones, déclarant notamment: "on a autre chose à faire de nos policiers, de nos gendarmes, avec le risque d'aujourd'hui, que de garder des fan-zones".

Le Premier ministre Manuel Valls a de son côté justifié le maintien des fan-zones, "sauf événement, sauf menace particulière".

Six Français sur dix (64%) sont opposés à leur suppression, tout en estimant qu'il est risqué de s'y rendre, selon un sondage publié lundi.

Avec AFP

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