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Euro 2016 : Allemagne-Italie, quart de rêve pour forger un favori


Giorgio Chiellini joueur de l'Italie, à gauche, célèbre avec Eder après avoir marqué le premier but lors de du match de football de l'Euro 2016 entre l'Italie et l'Espagne, au Stade de France, à Saint-Denis, au nord de Paris, 27 juin 2016. (AP photo / Antonio Calanni)
Giorgio Chiellini joueur de l'Italie, à gauche, célèbre avec Eder après avoir marqué le premier but lors de du match de football de l'Euro 2016 entre l'Italie et l'Espagne, au Stade de France, à Saint-Denis, au nord de Paris, 27 juin 2016. (AP photo / Antonio Calanni)

Choc de rêve à l'Euro-2016! L'Allemagne et l'Italie, quadruples championnes du monde, s'affrontent dans un quart de finale monumental samedi à Bordeaux (sud-ouest), où le vainqueur se posera en grand favori du dernier carré.

Alors que la première demi-finale mercredi à Lyon opposera le Portugal de Cristiano Ronaldo à l'étonnant Pays de Galles de Gareth Bale, rien n'est joué dans la partie de tableau opposée: les Allemands, victorieux du Mondial-2014, défient les robustes Italiens, finalistes de l'Euro-2012, pour une place dans l'autre demi-finale.

En terme de dynamique, la sélection qui survivra à ce duel à couper le souffle effraiera toute l'Europe. A commencer par son futur adversaire jeudi prochain à Marseille, à savoir l'équipe issue du dernier quart, France-Islande, programmé dimanche.

"Le vainqueur pourrait représenter un favori à la victoire finale", a prévenu le sélectionneur allemand Joachim Löw.

Son équipe reste une machine d'une rare puissance collective: elle a semblé monter en régime dans cet Euro et n'a pas encaissé le moindre but. "C'est l'équipe la plus complète au monde", a résumé Antonio Conte, sélectionneur des Italiens.

Depuis son sacre planétaire au Brésil il y a deux ans, le onze allemand fait figure de référence avec son jeu offensif léché et son attaque à plusieurs têtes où Thomas Müller, Mario Gomez, Mesut Özil et Julian Draxler démultiplient le danger. En outre, depuis 2006, l'Allemagne a atteint à chaque fois le dernier carré de l'Euro ou du Mondial.

Avoir les épaules solides

Mais gare aux Italiens, dont l'appétit a grandi au fil des matches. La "Nazionale" a non seulement terminé en tête de son groupe mais aussi dompté en huitièmes de finale l'Espagne, qui était double tenante du titre, avec un succès probant (2-0).

Même si l'entre-jeu italien est affaibli avec la suspension de Thiago Motta et l'incertitude autour de Daniele De Rossi, diminué, l'Italie peut s'appuyer sur sa solidité derrière, avec l'axe défensif "BBBC" de la Juventus Turin (Buffon-Barzagli-Bonucci-Chiellini).

Samedi soir, les hommes de Conte pourraient aussi profiter de l'ascendant psychologique accumulé face aux Allemands, qui n'ont jamais battu les "Azzurri" dans un tournoi majeur. A l'Euro-2012, les Italiens avaient dompté l'Allemagne en demi-finale (2-1) sur un doublé de Mario Balotelli, qui n'est plus en sélection.

"Allemagne-Italie, c'est un match à élimination directe, à quitte ou double", a prévenu Conte. "C'est un grand match pour nous et si nous devions revenir en arrière d'un mois, les observateurs ne s'attendaient pas à nous voir là."

Dans l'opposition de styles entre la confiscation de balle des Allemands et l'intensité disciplinée des Italiens, les premiers ont sans doute davantage à perdre que les seconds.

"Chaque match peut être le dernier et on peut le ressentir, il y a de la tension", a reconnu Joachim Löw, tout en jugeant ses joueurs "prêts et conscients de la difficulté".

Dans cet Euro un peu fou, tout est possible. Et pour ce choc au sommet samedi, il faut avoir les épaules solides. Des épaules de futur champion.

Avec AFP

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