Le deuxième de Bundesliga et le neuvième de Premier League joueront la place dans le carré final dans une semaine à Anfield Road.
Mené peu après la demi-heure de jeu, le Borussia a réagi en début de seconde période pour revenir au score et reprendre le contrôle du ballon face à des Reds qui ont misé jusqu'au bout sur l'organisation défensive et les contres.
Le chaudron borussien avait fait le plein et a réservé un accueil chaleureux à "Kloppo", l'homme qui a redoré le blason du club de la Ruhr sur le plan national et européen avant son départ en Angleterre l'été dernier.
Dans son ancien temple, le "grand blond" a écouté un "You'll never walk alone" particulièrement poignant, hymne partagé par son ancien et son nouveau clubs.
En première période, Dortmund a eu plus de ballons et d'occasions mais a manqué de précision, à l'image d'Aubameyang et Mkhitaryan, alors que l'adversaire anglais a brillé par son réalisme en saisissant sa première occasion franche.
Préféré à Sturridge à la pointe de l'attaque, Origi a justifié la confiance de son entraîneur en ouvrant la marque avec son troisième but de la saison, le premier en Europa League.
Sur un long ballon, Milner déviait de la tête vers le jeune international belge (20 ans) qui entrait dans la surface pour tromper d'une frappe croisée en pivot Weidenfeller (1-0, 36).
Puis juste avant la pause, Origi, encore lui, grillait la politesse à la charnière allemande pour se présenter seul devant le portier qui repoussait le ballon de la tête pour éviter le KO (45+5).
Le Borussia a remis les pendules à l'heure dès le retour du vestiaire : sur un corner joué entre Castro et Mkhitaryan, l'international arménien adressait un centre et le capitaine Hummels sautait plus haut que Lallana pour égaliser de la tête (1-1, 48).
Il a fallu trois parades successives de Weidenfeller (51) pour éviter aux Jaune et Noir de se retrouver de nouveau menés. Son alter ego belge Mignolet n'a pas été en reste pour maîtriser un coup franc de Reus (59).
Les deux entraîneurs ont décidé d'apporter du sang neuf dans le dernier quart d'heure. Mais ni l'entrée du jeune Pulisic à la place d'Aubameyang, clairement pas inspiré, ni celles de Firmino et Sturridge à la place de Lallana et Origi, n'ont influé sur la marque.
Avec AFP