Conscient de l’ampleur du problème, le Cameroun a lancé une campagne contre l'excision avec le soutien de l’OMS visant l’éradication des Mutilations Génitales Féminines.
Dès 5 heures du matin, Ma Julie pratique secrètement l'excision des fillettes dans le quartier Nkolbisson à Yaoundé. «Ma mère m'a emmené ici pour un traitement» a confié au correspondant de la VOA Moki Edwin Kindzeka, une petite fille de 9 ans présente avec sa mère dès la première heure.
Tout près de l’enfant, on pouvait voir deux paires de ciseaux et des lames de rasoir dans un plat. Ma Julie dit ne pas utiliser les lames dans l'après-midi lorsque les températures sont élevées, à cause des risques de saignements excessifs.
«C'est quelque chose qui a toujours existé dans notre tradition. Nos parents l’ont fait, nos grands-parents l'ont fait. Lorsque vous supprimez ces parties d'une femme, elle restera fidèle à son mari. Ne voulez-vous pas une épouse fidèle?» a-t-elle lancé à Moki Edwin Kindzeka.
Le Ministère de la Promotion des Femmes et de la Famille, subventionne les exciseuses pour qu’elles arrêtent la pratique.
Ma Julie a reçu 100 $ du gouvernement, mais elle prétend gagner beaucoup plus en un mois.
«Mes clients donnent un poulet et 10 $ pour chaque excision et maintenant le gouvernement nous demande de cesser la pratique. Nous n’arrêterons pas» poursuit-elle.
La Ministre de la Promotion des femmes et de la famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, est bien sûr contre ce genre d’arguments, qu’elle a entendu de nombreuses fois. Les exciseuses font valoir la question économique, et c’est la raison pour laquelle il faut les soutenir financièrement, souligne Mme Ondoa, ajoutant avoir besoin de fonds pour assurer leur reconversion.
Les experts médicaux ont démontré que l’excision est extrêmement douloureuse et qu’elle peut entrainer de graves conséquences à long terme, dont des difficultés à l'accouchement.
Dès 5 heures du matin, Ma Julie pratique secrètement l'excision des fillettes dans le quartier Nkolbisson à Yaoundé. «Ma mère m'a emmené ici pour un traitement» a confié au correspondant de la VOA Moki Edwin Kindzeka, une petite fille de 9 ans présente avec sa mère dès la première heure.
Tout près de l’enfant, on pouvait voir deux paires de ciseaux et des lames de rasoir dans un plat. Ma Julie dit ne pas utiliser les lames dans l'après-midi lorsque les températures sont élevées, à cause des risques de saignements excessifs.
«C'est quelque chose qui a toujours existé dans notre tradition. Nos parents l’ont fait, nos grands-parents l'ont fait. Lorsque vous supprimez ces parties d'une femme, elle restera fidèle à son mari. Ne voulez-vous pas une épouse fidèle?» a-t-elle lancé à Moki Edwin Kindzeka.
Le Ministère de la Promotion des Femmes et de la Famille, subventionne les exciseuses pour qu’elles arrêtent la pratique.
Ma Julie a reçu 100 $ du gouvernement, mais elle prétend gagner beaucoup plus en un mois.
«Mes clients donnent un poulet et 10 $ pour chaque excision et maintenant le gouvernement nous demande de cesser la pratique. Nous n’arrêterons pas» poursuit-elle.
La Ministre de la Promotion des femmes et de la famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, est bien sûr contre ce genre d’arguments, qu’elle a entendu de nombreuses fois. Les exciseuses font valoir la question économique, et c’est la raison pour laquelle il faut les soutenir financièrement, souligne Mme Ondoa, ajoutant avoir besoin de fonds pour assurer leur reconversion.
Les experts médicaux ont démontré que l’excision est extrêmement douloureuse et qu’elle peut entrainer de graves conséquences à long terme, dont des difficultés à l'accouchement.