Elle a éventré une partie des étages supérieurs et du toit de l'immeuble, tandis qu'un incendie dégageait une épaisse fumée noire.
Un pompier a été gravement blessé par la déflgration, qui s'est produite après un incendie, mais son pronostic vital n'était pas engagé, a précisé un reponsable des pompiers. Seize autres personnes, dont 10 pompiers, ont été plus légèrement blessés, a-t-il précisé.
Une forte odeur de brûlé flottait dans ce quartier huppé de la rive gauche de la capitale, théâtre d'un ballet d'ambulances, de véhicules de pompiers et de la sécurité civile.
"J'étais chez moi, les vitres ont tremblé jusque dans mon immeuble, à deux rues de là. Et après, une volute de fumée grise et cette odeur de brûlé... Par les temps qui courent, on pense a un attentat", a témoigné une habitante, Sylvie Guillaumin, 51 ans. Le gaz a été coupé dans le quartier, a-t-elle ajouté.
Depuis les attaques jihadistes du 13 novembre dernier (130 morts et des centaines de blessés), les pires qu'aient jamais connues la France, Paris vit dans la hantise de nouveaux attentats.
Une école gastronomique toute proche du site de l'explosion a été évacuée. "Les gens ont eu peur, ils ont cru que c'était une bombe", a confié Samir, employé dans l'école, dont des vitres ont été brisées, selon un autre témoin.
"On aurait dit un tremblement de terre. Tout le bâtiment a été secoué. On a vite pensé au gaz, à cause de l'école, mais en fait c'était dans une habitation", a indiqué Belmina, 27 ans, qui fait la plonge à la cantine de l'école.
Avec AFP