L'implication d'Aly Kebe "dans la mouvance radicale et son comportement lié à des activités à caractère terroriste faisaient peser, en cas de maintien sur le territoire français, une menace particulièrement grave sur la sécurité publique", a indiqué le ministère dans un communiqué, sans plus de précision.
Depuis 2012, 82 mesures d'expulsion ont été prononcées dans le cadre de la lutte antiterroriste. "D'autres dossiers sont en cours d'instruction", a ajouté le ministère.
Jeudi, un Algérien avait été expulsé vers son pays pour son "implication présumée dans des réseaux jihadistes", selon une source policière. Samedi, un Malien faisant peser une "menace grave" sur l'ordre public en France "pour son appartenance à la mouvance islamiste pro-jihadiste" a également fait l'objet d'une expulsion.
La France, placée sous le régime exceptionnel de l'état d'urgence depuis les attentats jihadistes du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis (130 morts), a été frappée par deux attentats en juillet: l'un à Nice le 14 juillet (85 morts), l'autre le 26 juillet contre une église du nord-ouest au cours duquel le prêtre a été égorgé.
Avec AFP