Avant lui, d’autres candidatures de l’opposition ont aussi été déposées alors que les tractations en vue d’un candidat commun sont au point mort.
"Je me suis décidé de me présenter devant les Congolais afin que ceux-ci nous jugent projet contre projet, programme contre programme et qu’ils élisent le meilleur d’entre nous pour le bien-être de notre pays", a déclaré Félix Tshisekedi au sortir du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) également tout en blanc de la casquette aux chaussures.
"Nous voulons signifier que Félix Tshisekedi est celui que l’opposition doit choisir comme candidat unique car il a les mains blanches. Il n’a jamais volé ni tué ", a expliqué Abraham Lwakambwanga, secrétaire général adjoint de l’UDPS chargé de la communication.
Dans la journée, Freddy Matungulu de Congo na Biso, autre parti d’opposition, a fait acte de candidature.
Avant lui, Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président récemment acquitté et libéré par la Cour pénale international, et Vital Kamerhe, ancien président de l’assemblée nationale, se sont aussi présentés à la Ceni.
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Un leader majeur de l’opposition, Moïse Katumbi, est quant à lui empêché de rentrer sur le territoire congolais depuis la Zambie.
Dans le camp présidentiel, une réunion a été convoquée pour le choix d’un candidat commun par les membres de la coalition Front commun pour le Congo (FCC) regroupant les partis et plateformes des membres du gouvernement.
Une première candidature d’un proche du président Joseph Kabila, autre que celle du FCC, a été enregistrée ce mardi. Celle Truphon KinKiey Mulumba.
Le suspense demeure donc pour ce qui est du camp du président Kabila qui ne devrait plus, selon la Constitution, briguer un nouveau mandat après en avoir assumer deux à la tête de la RDC.
