Le réseau social réaffirme toutefois n'avoir détecté aucun indice de parti pris dans ses pratiques.
"Notre enquête n'a révélé aucun indice de parti pris politique systématique dans la sélection ou la mise en évidence des articles inclus dans la rubrique +Trending Topics+" (une pastille mentionnant les sujets les plus discutés sur le réseau social qui n'existe pas dans la version française de Facebook), a écrit le conseiller juridique de Facebook, Colin Stretch.
"Notre analyse indique en fait que les taux d'approbation de sujets progressistes ou conservateurs sont pratiquement identiques dans +Trending Topics+", poursuit-il dans une lettre répondant à une demande d'un sénateur républicain, John Thune, président de la commission sur le Commerce au Sénat.
"Toutefois (...) nos investigations n'ont pas permis d'exclure la possibilité que des actions isolées déplacées ou qu'un parti pris involontaire pèsent sur l'application de nos consignes", reconnaît Colin Stretch avant d'annoncer une série de "changements".
Facebook a ainsi mis à jour ses directives afin de les rendre plus claires et va redonner des séances de formation aux professionnels chargés de passer en revue ces sujets pour insister sur le fait que le choix des contenus ne doit pas dépendre d'opinions politiques ou idéologiques. Leurs équipes seront également soumises à un contrôle plus serré, selon la lettre.
Le site d'information spécialisé Gizmodo a publié début mai des articles citant d'anciens prestataires du service des "Trending Topics" qui accusaient le réseau social de partialité dans ses choix éditoriaux.
Face à ces accusations, le PDG et fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg avait rencontré mercredi des personnalités conservatrices pour en discuter.
Déclarant que le réseau social était ouvert "à toutes les idées" à l'issue de cette rencontre, il avait assuré que "conservateurs et républicains ont toujours représenté une part importante de Facebook".
Avec AFP