Avec les années, "nous avons rajouté fonctionnalité après fonctionnalité, elles s'empilent", a expliqué mardi Stan Chudnovsky, à la tête de Messenger.
Outre les messages texte, l'application permet aussi d'envoyer photos, vidéos, d'effectuer des transactions financières avec ses contacts ou encore de jouer à des jeux etc.
L'idée de ce "relooking" est de "revenir aux racines" avec un produit "simple", a argumenté M. Chudnovsky lors d'une conférence de presse à San Francisco.
Ainsi, au lieu de neuf onglets, l'utilisateur pourra naviguer entre trois onglets : "Conversations" ("Chats"), "Personnes" ("People") et "Découvrir" ("Discover"), qui fera mieux apparaître les jeux et les entreprises utilisant l'application pour dialoguer avec leurs clients.
"Ce sera plus évident que (Messenger) est un endroit où l'on peut parler avec ses amis mais aussi avec des entreprises", a indiqué M. Chudnovsky, tout en ajoutant ne pas s'attendre à voir "dans l'immédiat" une plus grande monétisation du service. Facebook ne gagne pas d'argent quand un usager dialogue avec une entreprise sur Messenger.
Il est toutefois plausible que rendre les entreprises plus visibles pourrait in fine inciter ces dernières à s'intéresser davantage à la plateforme et à y placer des publicités.
Messenger est stratégique dans le développement de Facebook, dont la croissance ralentit notamment en raison de la désaffection des plus jeunes. Le réseau social commence par ailleurs à manquer d'espaces publicitaires à vendre tant il en est saturé.
Avec l'accumulation de polémiques qui entourent Facebook (manipulation d'élections, données personnelles, piratage...), le groupe multiplie annonces et communications en tous genres pour redorer son blason et montrer qu'il est au travail.
Avec AFP